Qui a dit que Google DÉTESTE les affiliés et leurs sites? - OTHERS NEWS

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Monday, July 29, 2013

Qui a dit que Google DÉTESTE les affiliés et leurs sites?

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Vous êtes propriétaire d’un site web et maintenant que vous avez un volume suffisant de visiteurs assidus, vous jugez que le moment est arrivé de monétiser efficacement toute votre besogne.
Auparavant, vous aviez testé la publicité au clic (AdSense), mais n’en aviez pas retiré les résultats escomptés. Voilà que vous voyez l’affiliation comme une alternative intéressante…
Mais avant de faire quoi que ce soit, deux questions délicates se posent :
  1. Quelles sont les bonnes pratiques en ce qui concerne les liens affiliés ?
  2. Comment éviter que Google m’octroie des pénalités ?
À vos balbutiements en tant qu’affilié, vous savez que vous avez été frappé par la tyrannie de Google lorsque vous notez une baisse imminente et soudaine du positionnement de vos pages lors d’une recherche donnée. S’ensuit malencontreusement une perte de trafic non négligeable sur plusieurs mots clés importants.
Par ailleurs, si vous faisiez la promotion de votre site par le biais d’Adwords, la position moyenne, de même que la fréquence de diffusion de vos annonces commencent à descendre de manière significative, ce qui conduit à un taux de clics (CTR) médiocre et un accroissement du coût moyen par clic. En conséquence, sur une courte période de temps, vous constatez de moins en moins de clics sur vos annonces, tandis que les coûts montent graduellement, et les conversions diminuent. Au bout de quelques semaines infructueuses, vous finissez par stoppé tout simplement votre campagne Adwords…
Alors, pourquoi est-ce ainsi ? Est-ce que Google ne peut tout simplement pas blairer les webmestres / blogueurs qui gagnent de l’argent grâce à l’affiliation ?
J’exhiberai dans ce billet quelques éclaircissements en ce qui concerne les habitudes à adopter pour obtenir de bons résultats avec l’affiliation, mais aussi celles qui sont impérativement à éviter, afin de ne pas tomber sous les balles de Google en tant que néo-affilié.Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, c’est plus fort que moi, il faut que ça sorte : « J’EN AI SINCÈREMENT MA CLAQUE DE TOUS CES MYTHES ET THÉORIES DU COMPLOT, À PROPOS DE GOOGLE ET L’AFFILIATION, VIVEMENT VÉHICULÉS UN PEU PARTOUT SUR LE WEB! »
Ouff, quel soulagement…
Suite à cette exacerbation, une mise au point s’impose !
Il y a plusieurs « absurdités » que je lis et entends fréquemment et elles commencent franchement à me taper sur le système nerveux. En voici quelques-unes :
  • Mythe 1 : Google n’aime pas l’affiliation, car cela pénalise systématiquement le visiteur.
  • Mythe 2 : Google n’aime pas l’affiliation, car il perd une partie de ses revenus si le webmestre choisit l’affiliation au lieu de diffuser des annonces AdSenses sur son site.
  • Mythe 3 : Google n’aime pas l’affiliation, car cela entre en concurrence avec Google Shopping.
  • Mythe 4 : L’interruption par Google du service Affiliate Network en juillet dernier signe définitivement la mort de l’affiliation. (Ah oui ? Pourtant mon comptable n’est pas du tout de cet avis ! De toute façon, Google n’a jamais été très compétitif sur le marché de l’affiliation par rapport aux autres régies réputées et sérieuses telles que Commission Junction, Amazon Patners, TradeDoubler, etc., et ce n’est pas la première fois (ni la dernière) que Google met la clé dans la porte d’un de ces produits…)
Ces quatre affirmations tout à fait « farfelues » et non fondées sont généralement tenues par des webmestres très contrariés à la suite d’une perte de position substantielle sur l’index Google, une fois qu’ils ont placé sur leur site quelques plusieurs bannières, widgets ou liens affiliés.
En réalité, ils n’ont pas été en mesure de se conformer aux exigences toujours plus élevées de Google ni de suivre l’évolution du web.
Dans cette ère des réseaux sociaux et de la croissance des habitudes des internautes et des diverses plateformes, il convient de raisonner différemment, et de prendre en compte de nombreux coefficients qui n’étaient pas là il y a à peine quelques années. Et ce, si vous voulez commencer ou continuer de toucher des commissions avec l’affiliation en 2013, ainsi que dans les années à venir…
Encore faut-il bien choisir les bons produits, et surtout le type d’affiliation qui convient le plus…

Google et les affiliés – une relation amour/haine

Jadis, Google était très indulgent vis-à-vis des affiliés et de leurs sites. Ils nous ont même accueillis à bras grands ouverts. Après tout, les affiliés étaient disposés à payer beaucoup d’argent pour faire de la publicité sur leur réseau Adwords. Par la même occasion, le géant de la Silicon Valley pouvait en apprendre davantage sur les intérêts et habitudes des internautes, tout en perfectionnant leur plate-forme très avantageuse pour les deux camps.
Malheureusement, suite à certains abus, Google avait fini par resserrer ses conditions d’utilisation pour limiter le nombre d’annonces similaires dirigeant vers les mêmes pages, énonçant qu’il ne serait désormais plus possible d’afficher des publicités partageant une même URL. Par conséquent, les affiliés qui usaient d’Adwords pour envoyer du trafic ciblé de façon directe sur les sites marchands dans le but de percevoir une commission sur le processus de vente ou une action, ont vu leurs annonces disparaitre du jour au lendemain. Ceux qui n’avaient pas diversifié leurs revenus en édifiant leurs propres sites ou des listes d’abonnés ont subi des préjudices très importants lorsque leurs commissions d’affilié se sont peu à peu dissipées.
À l’inverse, les consommateurs bien avisés allaient pouvoir lancer une recherche pour « voyage » et distinguer une panoplie d’annonces d’agences de voyage distinctes, au lieu d’être aspergés par des centaines d’annonces menant toutes vers le site d’Expedia.
De nombreux affiliés ont eu du mal à faire face à cette nouvelle politique et ont fortement exprimé leur indignation, puis sont retournés bredouilles à leur planche à dessin pour dénicher de nouvelles failles dans l’algorithme de Google.
Malgré quelques approches infructueuses auprès du nébuleux colosse du web, dans l’idée notamment de leur faire part de nos inquiétudes et clarifier les rumeurs qui circulaient, nous n’avons pas réussi à obtenir quoi que ce soit de Google, allant même jusqu’à prétendent qu’ils n’avaient absolument rien contre les affiliés et que nous étions les bienvenus.
Un peu plus tard, les sites conçus uniquement dans un but de proliférer des liens affiliés en masse tombaient comme des mouches de l’index Google. Un journaliste néerlandais a rapporté ultérieurement qu’un employé du moteur de recherche avait rompu un accord de confidentialité avec l’entreprise et avait témoigné que des employés avaient comme mandat de débusquer les sites affiliés de faible qualité. Le rapport indique également que les évaluateurs ont travaillé conformément aux spécifications énoncées dans « Le guide de l’évaluateur Google » basé sur les conclusions et recommandations des utilisateurs. Suite à cela, Google avait vigoureusement peaufiné ses algorithmes de repérage en vue de repérer et sanctionner rapidement les sites futiles et pauvres en contenus.
Google ajouta que les affiliés devraient désormais œuvrer en conformité avec ces récentes directives éditoriales. Cependant, le thème prédominant était que Google venait de déclarer officiellement la guerre aux affiliés, et que l’affiliation en tant que telle était vouée à disparaître…
Les développeurs de logiciels ont rétorqué au Goliath du Word Wild Web avec toutes sortes de programmes sophistiqués pour générer en moins de quelques secondes des centaines de pages de contenu « original », complété avec des annonces AdSense, des liens affiliés, flux RSS, etc. Tout ce qu’on avait à faire était de fournir au logiciel un article et une liste de mots clés, puis de cliquer sur « Generate » et comme par magie, nous avions un site avec des milliers de pages pour alimenter et satisfaire les bots de Google. Toutefois, cette solution n’a été efficace que durant quelques mois, tout juste avant que le gros méchant Google nous rappelle une fois de plus qui était le chef…
Puis, Google a rendu notre travail encore plus difficile lorsqu’il a renforcé considérablement ces règles en matière de niveau de qualité des pages de destination. Ces changements ont donné lieu à des enchères minimum nettement plus élevées pour la majorité des annonceurs Adwords. Les mots-clés qui coûtaient 10 à 15 cents étaient grimpés à 50 cents, 1 euros ou, dans certains cas, 10 euros par clic – et Google n’a montré aucune pitié.
Google avait révélé publiquement sur son blog « Nous sommes conscients que certaines enchères sur des mots clés peuvent paraitre trop chère et ne pas être rentables. En fait, augmenter singulièrement les enchères minimums est notre manière d’inciter les annonceurs, soit à améliorer de manière importante leurs pages de destination, ou de carrément cesser d’utiliser AdWords pour faire la promotion de leur site très peu bénéfique pour les usagers! »
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Durant cette campagne inégale visant à dissuader et balayer systématiquement les affiliés hasardeux (maintenant classés ennemis publics numéro 1!), quelques types de pages étaient spécialement dans le collimateur de Google, notamment : les squeezes pages (purement destinées à recueillir les informations du visiteur, comme son nom et son e-mail), les lettres de vente, les publicités agressives, les fermes de contenus (sites avec un grand nombre d’articles de peu de valeur, créés spécifiquement pour générer des revenus publicitaires), les comparatifs de produits/services sans valeur ajoutée, etc.
Ironie du sort, Google venait de compléter l’acquisition de la régie publicitaire DoubleClic au coût exorbitant de 3.1 milliards USD, et fût rebaptisé un peu plus tard pour le nom de Google Affiliate Network.
Au printemps 2013, Google nous avisait qu’il fermerait définitivement les portes de leur plateforme mettant en relation des annonceurs et éditeurs de site web, soit à la fin du mois de juillet de l’année en cours, évoquant comme principale raison, je cite, « Nous préférons nous concentrer sur les produits qui apportent le plus de valeur ajoutée à nos clients. »
Pourtant, quelques mois avant, Google était ardemment représenté lors de la conférence internationale AM Days (AM pour Affiliate Marketing) tenue à San Francisco, où j’étais présent, pour vanter les bienfaits de l’affiliation et de son importance dans les années à venir…

Donc, Google déteste-t-il les affiliés ou pas?

Bien que Google semble nourrir une haine viscérale contre tous les affiliés et l’industrie de l’affiliation en entier, ce n’est pas tout à fait le cas…
Ce ne sont pas les individus en tant quel tel qui lui porte préjudice, mais plutôt les pratiques aberrantes de certains affiliés, qui ne pense qu’à toucher leur commission et dont le site, s’avère aller plus souvent à l’encontre de leur code éthique.
Lors de mon dernier passage à San Francisco, un gars de chez Google m’avait dit « Nous estimons que certains types de sites sont tout à fait inutiles pour les internautes et profitent surtout au webmestre. Le contenu de leurs pages est souvent de piètre qualité, garni de liens affiliés et n’amène aucune valeur ajoutée… »
En clair, Google préfère diriger l’internaute directement sur le site du marchand plutôt que via le site rudimentaire de l’affilié. Et lorsqu’on y pense, cela a du sens. En tant que « Googlelleux », si vous recherchez un cours en DVD pour apprendre le golf, vous ne voulez pas atterrir sur un site qui vend des DVD d’Amazon, vous voulez aller instantanément là-bas. À moins, bien sûr, qu’il y ait une « valeur ajoutée »…

Qu’est-ce qu’une valeur ajoutée?

L’ajout de la « valeur ajoutée » à une offre d’affiliation qui consiste à ajouter du contenu qui est surtout utile pour les utilisateurs, et pas seulement pour le marchand auquel vous êtes affilié.
Vous devez donc offrir quelque chose de mieux que le marchand lui-même, et que tous les autres sites concurrents.
Pour démontrer cet énoncé, observons cette mauvaise page d’affilié très typique :
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Au premier abord, cette page peut paraître « correcte » et non contraignante pour Google. Il y a par exemple quelques photos du produit, une description, et aussi des liens utiles vers d’autres produits du commerçant. Le problème est que toutes ces informations (contenu) ont été fournies par l’annonceur ou ressemble beaucoup au contenu que l’on retrouve sur plusieurs autres sites.
Cela signifie que si vous allez sur un site rival et regardez la page du même produit, vous verrez exactement la même photo avec une description similaire. Parfois, les mots et les tournures de phrases paraissent uniques et divergents des autres sites. Mais en fait, celui qui consulte votre page n’apprend rien de plus…
C’est une erreur très courante chez les affiliés débutants, comme chez les plus expérimentés, qui pensent à tort qu’un contenu « original » réside uniquement dans la diversité des mots. Ils se disent « Mon texte est différent de celui des autres sites, donc c’est un contenu « original » et Google va nécessairement l’aimer »… Or le contenu en tant que tel, même s’il parait unique, n’apporte rien de plus qu’un autre…
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Au diagnostic, Google examine toutes ces pages qui ont sensiblement le même contenu et qui présentent les mêmes avantages du produit/service, et se disent « OK, environ 250 pages sont presque identiques, maintenant dégageons celles avec un contenu similaire ou tout simplement inutile pour l’internaute, pour voir ce qui se passe…
Résultat :
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Il y a un site qui se distingue des autres pages dans la même niche…
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Le webmestre a pris le temps de bien connaître, voire d’essayer le produit dont il veut faire la promotion, dans le but premier d’aider les internautes, ensuite de monétiser son site. Il a publié ses propres photos, peut-être même une vidéo, et a rédigé une description totalement originale basée sur sa propre expérience du produit/service, de sorte que le contenu ne ressemble en rien à ceux que l’on retrouve sur les autres sites ou celui du marchand. En fournissant des renseignements pertinents et utiles sur le produit, l’auteur permet à son lectorat de se faire une meilleure idée sur celui-ci et de prendre une décision d’achat beaucoup plus éclairée.
Bref… Il a ajouté une « valeur ajoutée ».

Les sites des affiliés sont-ils automatiquement déclassés?

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Non, Google ne déclasse pas les sites des affiliés de façon instinctive. En revanche, Google n’aime pas qu’on spam constamment son index avec des pages inutiles qui ne valent pas vraiment le détour.
Google va classer un site selon sa pertinence, et non selon les revenus qu’il génère à son propriétaire.
Si vous avez distingué une perte de position de vos pages dans le classement du géant web, ce n’est pas parce que vous êtes affilié, c’est simplement parce que vos pages ne sont pas jugées utiles par rapport à d’autres du même secteur. Garnir votre site de liens affiliés vers des livres de la boutique Amazon, par exemple, n’a fait qu’accélérer le processus de « déclassement »…
Google est une méga-entreprise. Et comme la plupart des grandes sociétés, sa priorité est de s’assurer que ses clients soient satisfaits de leur produit/service, un point qui est souligné à maintes reprises tout au long de ses différentes directives.
Pas même les annonceurs qui dépensent jusqu’à 100 000 euros par mois sur Adwords ne vont corrompre cette idéologie – car en l’absence d’utilisateurs comblés et fidèles, il n’y a pas d’annonceurs, donc pas de revenus dans les coffres de Google.

Comment réussir son affiliation dans les bonnes grâces de Google ?

Il existe des solutions bien réelles pour éviter d’être perturbé par les permutations constantes du secteur web, de Google ainsi que pour réussir effacement son affiliation. Mais cette fois-ci en revoyant votre doctrine en matière de pertinence de contenu et en respectant à la lettre les consignes aux webmasters de Google!
Gardez donc à l’esprit que la préoccupation première de Google, c’est « l’expérience utilisateur », et rien de moins, ou l’intérêt des visiteurs pour votre site en d’autres mots. De ce fait, votre site doit apporter une expérience convaincante et engageante et ne pas simplement conduire vers un site marchand (auquel vous êtes affilié) sans ajouter une réelle valeur au produit ou au processus de vente, sinon le classement de votre site sur le moteur de recherche sera instantanément affecté et Google ne vous permettra pas très longtemps d’afficher vos annonces sur leur plateforme Adwords.
La présence modérée de liens d’affiliation, formulaire opt-in, ou de bannière en iframe, ou même de widgets, n’est pas un problème en soi, mais il ne faut pas que ça soit le contenu prédominant de vos pages.
Ne vous méprenez pas, après tout c’est une bonne chose que Google se soucis de la pertinence des sites dans les résultats de recherche naturelle ou dans les liens sponsorisés, car cela signifie moins de compétition dans votre niche. Il suffit de faire ce que les autres ne sont pas et de sortir du lot, et bingo, vous devancerez aisément vos rivaux.
Voici une liste non exhaustive de bonnes pratiques à adopter pour réussir efficacement votre affiliation tout à évitant de succomber sous les armes de Google en tant qu’affilié :
Ce qu’il faut faire :
  • Créez une communauté et développez des relations à long terme avec le lectorat de votre site ou blog respectif.
  • Offrez donc un véritable contenu, actualisé, propre, riche, unique et adapté à votre public. Le texte demeure le meilleur support pour réussir son affiliation.
  • Donnez aux internautes une raison de revenir sur votre site : le taux de retour (recurring visitor) est maintenant prit en compte depuis 2011 avec Google Panda. Si trop de visiteurs quittent subitement vos pages et n’y reviennent tout simplement plus, c’est un indicateur pour Google que celui-ci est peu utile. Surveillez donc les statistiques de votre site avec Google Analytique et maintenez un faible taux de rebond. Surveillez aussi le « temps passé » et le nombre de pages vues.
  • Aidez l’utilisateur à résoudre des problèmes précis ou à trouver des informations qu’il cherche.
  • Soyez créatif et différenciez-vous des autres sites qui sont dans la même niche ou industrie que vous.
  • Proposez un site qui est à la fois agréable et facile à naviguer et surtout sans liens brisés ou de page en construction (par ailleurs, votre site peut être pénalisé s’il contient des liens trop profonds).
  • Faites attention à la quantité de liens affiliés sur vos pages : il ne doit pas y en avoir trop et doivent se fondre dans votre contenu.
  • Offrez à vos visiteurs un cadeau unique en échange de leur email ou à l’achat du produit dont vous faites la promotion, vous pouvez de la sorte augmenter le bénéfice par visiteur de manière significative.
  • Ajoutez sur votre site les sections habituelles d’un site « sérieux », tel que : « À propos », « Contact », « Mentions légales », « Plan du site », « Questions & réponses », « lexique » etc. Google aime ces pages et considèrera donc votre site comme étant « de confiance ».
  • Participez à la conversation sur les réseaux sociaux en partageant vos connaissances, des liens, en racontant vos expériences et en offrant des réponses aux questions et veillez à ce que votre flux d’information ait toujours de la valeur pour les autres. Google tient dorénavant compte de vos différentes activités sur Facebook, Twitter et Google+.
  • Vérifiez la vitesse de chargement de vos pages. Tout comme vous, Google n’aime pas les sites lents ou remplis de bug.
Ce qu’il ne faut PAS faire :
  • Fini les petits articles insignifiants de moins de 500 mots. L’avenir de l’affiliation réside dans les contenus très complet et détaillé. Désormais, visez des articles de 2000 mots et plus.
  • Ne spammez pas vos propres pages avec trois millions de liens affiliés. Autrement, Google considéra votre site comme étant un « pont » et vous pénalisera assez vite. Tenez un nombre de liens affiliés relativement bas, c’est-à-dire pas plus d’un ou deux sur une même page… et il ne doit pas y en avoir sur plus de 20% du nombre total de vos pages ni davantage de liens affiliés que de liens externes vers des pages pertinentes. Par exemple, si votre site contient 100 pages (de véritable contenu !), il ne devrait pas y avoir plus de vingt pages avec un ou deux liens affiliés. Sans cela, vous tomberez dans la mire de Google et serez tôt ou tard punis (le plus malheureux est que vous n’allez probablement ne pas vous en rendre compte). Par ailleurs, je vous déconseille fortement de rentabiliser votre site avec l’affiliation dès son ouverture! Autrement, vous sèmerez le doute chez les bots de Google. Voici une formule très simple : dans un premier temps, créez un site de contenu utile et unique pour gagner le respect de vos visiteurs, et ensuite proposer un choix de produits concernés pour résoudre les problèmes de ceux-ci, et non l’inverse…
  • Ne mettez pas de l’avant les bannières images (JPG, GIF, PNG, etc.), par exemple les skyscraper, leaderboard ou carré 300 x 250, pointant vers une page fixe du site marchand (souvent la page d’accueil) ! Ces bannières prennent beaucoup trop d’espace et sont bénéfiques surtout pour les marchands, mais procurent très peu de résultats pour les affiliés. Optez plutôt, toujours de manière raisonnable, pour les bannières en flash ou JavaScript, celles qui entrainent une interaction.
  • Oubliez les comparateurs de prix avec des dizaines de liens affiliés. Autrement vous deviendrez assez rapidement une autre victime de Google Panda ! Rien ne vous empêche d’ajouter une page qui compare les prix de quelques produits dans votre niche, si vous pensez qu’elle est pertinente et ajoute une valeur ajoutée à votre site… Toutefois, elle ne doit pas être mise en valeur ou devant votre contenu, et ne doit surtout pas être sur l’index. Puis, veillez à ne pas y insérer des liens affiliés à chaque produit. Un ou deux maximum sur une liste de dix produits est correcte. Puis, pour inciter les gens à passer commande par vous, et du produit affilié que vous classé numéro un ou deux, proposez un cadeau gratuit, par exemple un guide téléchargeable, une vidéo explicative, une consultation gratuite, etc.
  • Évitez l’emploi des scripts servant à empêcher celui qui navigue sur votre site de sortir librement de celui-ci, d’un seul clic, de même que les pop-over ou lightbox. Certains webmarketers vous diront que ces éléments contribuent à accroître les taux de conversion, surtout sur les acquisitions d’e-mails, et je suis en partie d’accord. Seulement, ils peuvent agacer certains utilisateurs (moi le premier !) et il y a certaines choses que Google n’aime pas et vous aurez à établir un équilibre entre le maintien de bons taux de conversion tout en restant dans les bonnes grâces de Google. Si vous tenez absolument à ce qu’un pop-over apparaisse sur votre site pour offrir un cadeau alléchant au visiteur en échange de son e-mail, paramétrez-le de manière à ce qu’il n’éclose pas à chaque visite et seulement dans les heures de pointe, ou par exemple, seulement le week-end entre 16h et 21h…
  • Évitez le cloaking et le masquage de vos liens affiliés par l’attribut rel=nofollow (autrefois une pratique courante pour passer sous le radar), car Google Pingouin, qui vient compléter son acolyte Panda, peut facilement les repérer et enfin vous sanctionner.
  • De grâce, n’achetez PAS de backlinks et vérifiez vos liens internes.

L’internaute d’abord…

Rappelez-vous, Google ne déteste pas les gens qui font de l’argent avec l’affiliation – il déteste quelques-unes des tactiques utilisées par certains affiliés et qui peuvent nuire à la qualité de ses résultats de recherche. Google est une bête que vous pouvez apprivoiser et qui peut devenir votre compagnon de route, mais il faut lui donner les moyens de lui simplifier la tâche.
Faites des affaires de la même façon que Google, c’est-à-dire placez les intérêts de vos visiteurs avant les vôtres !
De la sorte, vous devriez être en mesure de rester en avance sur vos concurrents (eux qui ne sont peut-être même pas encore au courant de tous ses changements ou tout simplement trop paresseux pour s’ajuster) et générer plus efficacement des revenus avec l’affiliation sans vous faire lapider par Google à chaque mise à jour.
Dans la même optique, Facebook, Microsoft Advertising (qui diffusent des annonces à la fois sur Bing et Yahoo Search) et d’autres régies de publicités Online de grande envergure sont généralement plus tolérants, accueillants pour la plupart des annonceurs affiliés pour les mêmes raisons que l’a été Google.
Ils veulent expérimenter, améliorer leur plateforme tout en proposant une expérience « utilisateur » correcte. Si Google capte aujourd’hui approximativement la moitié du marché publicitaire en ligne, la rareté des annonceurs sur les autres plateformes signifie donc qu’ils doivent ouvrir la porte aux plus grands nombres d’annonceurs possibles en vue d’obtenir le plus de recettes publicitaires.
En revanche, cela va changer avec le temps et tous les annonceurs ne proposant pas une bonne expérience utilisateur se verront pénalisés. D’ailleurs, Facebook a déjà entamé le pas dans ce sens en resserrant ces règles publicitaires visant à bloquer les annonces menant vers des pages pauvres en contenu, trompeuses, douteuses ou poisseusse.
Alors, protégez à l’avance vos commissions d’affiliation et recherchez constamment de nouvelles niches inexploitées et qui n’ont pas été saturées et n’oubliez pas que la qualité a plus de valeur que la quantité.
Car en fin de compte, c’est Google qui demeure le maître, et tant que nous serons chez lui, nous devrons nous soumettre à son code de conduite…
Et vous, avez-vous déjà été victime de la tyrannie de Google ? Racontez-nous…

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